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Hukulumbarros est né ! Quel nom étrange ?! C'est l'histoire d'un bateau romain "Hukulumbarros" qui a donné son nom à une région viticole tunisienne, maintenant appelée Grombalia. J'ai voulu par ce nom rendre hommage à ma famille maternelle originaire de cette belle région viticole et aussi à ma famille paternelle pour la passion de la voile et du vin.
Je remercie par ce nom ma famille pour m'avoir transmis l'amour et la passion du vin, que je souhaite à mon tour vous transmettre, en élaborant le meilleur vin possible... en étant à la barre de mon propre bateau... Hukulumbarros.
Après l'achat du domaine fin 2016, me voilà propriétaire de 6.24 ha de vignes et d’une surface boisée… Constructible !
Le terrain avec une pente d'environ 20%, m’a donné une idée… pourquoi ne pas se servir de la nature du terrain pour créer un chai semi enterré et par la même occasion un chai gravitaire ?
Le projet est lancé, et le permis déposé, après des fouilles archéologiques infructueuses, les fondations sont bâties.
Malheureusement des conditions climatiques défavorables retardent les travaux de presque une année.
L’avantage d’avoir pu construire ce bâtiment, m’a permis de le penser comme je le voulais, esthétique, simple, pratique et gravitaire.
Cela me permet de rentrer la vendange par gravité en me passant de tout système de pompage, souvent peu respectueux de la récolte. Les raisins ne sont pas broyés ou écrasés, juste déposés dans les cuves, cela me permet de travailler sur les côtés fruités de mes vins et de limiter les côtés herbacés ou verts.
Le chai à barrique, quant à lui, est entièrement enterré et les barriques sont justes positionnées sur un lit de calcaire. Pas de béton au sol, seule la roche mère de la parcelle mise à nue, cela me permet une hygrométrie optimale et une régulation naturelle des températures.
Après 6 années d'étude sur la vigne et le vin, et 12 ans en tant que chef de culture sur une exploitation bio, il m'a paru évident de passer mon vignoble en reconversion à l’agriculture biologique.
Mais qu’est ce que le "bio" ?
L’agriculture biologique est un mode de production qui a recours à des pratiques culturales soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l'usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l'emploi d’intrant.
Pour moi c’est avant tout une façon de penser, vivre, et travailler.
La nature est faite d’un tout, où chaque élément joue un rôle : toutes les espèces d’herbes, les arbres, les haies, les insectes, les animaux et la vigne. Je suis en quelque sorte le chef d’orchestre de cet écosystème.
À la vigne, tous les travaux sont soit manuel soit mécanique, aucun désherbant chimique et aucun produit de synthèse. Juste un peu de cuivre et de soufre sur les feuilles et beaucoup de passion et d’amour pour le reste.
Le vin quant à lui se fait naturellement, sans levure ou produit du commerce, certaines cuvées sont sans soufre ajouté, les autres sont bien en dessous des normes biologiques.
Pour une transparence totale envers le consommateur, le domaine est contrôlé et inspecté rigoureusement chaque année par Ecocert, l’organisme certificateur compétent de l’agriculture biologique.
L’avantage d’avoir pu construire ce bâtiment, m’a permis de le penser comme je le voulais, esthétique, simple, pratique et gravitaire.
Cela me permet de rentrer la vendange par gravité en me passant de tout système de pompage, souvent peu respectueux de la récolte. Les raisins ne sont pas broyés ou écrasés, juste déposés dans les cuves, cela me permet de travailler sur les côtés fruités de mes vins et de limiter les côté herbacés ou verts.
Un bon vin, c'est le travail de toute une année. C'est encore plus vrai pour mes vins biologiques, car je n'utilise pas d'adjuvants ni produits chimiques. La qualité des raisins et de la récolte font la qualité de nos produits bio. Voici un tour des saisons du travail des vignes en agriculture biologique…
La fin de l’automne et l’hiver sont l’époque, de la taille et du tirage des bois de la vigne. En fin d’hiver, il faut refaire les palissages, la « structure » de la vigne (piquets, fils, amarres). Puis c’est le moment où je plie les bois pour les attacher au fil.
Il s’agit également d’une période de travail au chai : travail sur le vin, embouteillage, étiquettage...
Au printemps, la sève remonte dans les bois. C’est le moment de la naissance des bourgeons qui vont donner les nouvelles branches, puis viennent les feuilles, et enfin les fleurs qui formeront les grappes de raisin. Les jeunes pousses restent menacées par le gel jusqu'au mois de mai. C'est aussi la période du travail des sols : labour, buttage, débuttage.
Avec la chaleur, les branches poussent très vite. Il faut canaliser la vigne avec des fils releveurs, la redresser, la couper, tout en entretenant l'enherbement. Il faut éclaircir les grappes pour obtenir moins de volume, mais plus de qualité.
La pluie amène des parasites, champignons... qui s’attaquent à la vigne. Il faut intervenir dans le respect de la nature. Enfin, les pluies violentes et les orages de grêle de la fin de l’été peuvent également être dévastateurs.
La fin de l’été et le début de l’automne sont consacrés aux vendanges, l’aboutissement d’une année de travail. Une année de sueur et de prises de décisions en fonction du temps, des attaques de maladie, des nuisibles. Avec à la clé l’espoir d’une récolte de belles grappes qualitatives et sucrées...
Petit fils de négociant, petit fils de viticulteur et fils de viticulteur, la vigne avait une place privilegiée dans ma vie.
Cependant, la passion du métier est arrivée plus tard, en 1998, quand j’ai réalisé mon premier stage en agriculture biologique et biodynamique. Depuis, j’ai multiplié les stages dans diverses propriétés mais toujours en agriculture biologique ou biodynamique. Après un BEP vigne et vin, un BAC PRO et un BTS viti oeno, me voilà prêt sur le marché du travail.
Je rentre en 2007 au château Couronneau, près de sainte Foy la Grande. Magnifique exploitation de 40 ha, la propriété est en bio depuis 1995. Pionnière dans le bio, ce domaine m'a permis de travailler avec les meilleurs et de performer mes techniques de travail. En 2009 nous passons l'intégralité du domaine en biodynamie.
En 2014, l'envie de m'installer grandit, après 2 ans de recherche, en 2016, je trouve le terroir qui me convient. Une petite exploitation de 6.24 ha sur l’aire d'appellation de Pécharmant. Des vignes récentes et bien tenues sur un sol argileux (argile bleue) et calcaire, très proche de certains sols de Pomerol.
Première année, 2017, un drame, le 27 avril… Les vignes sont intégralement gelées. La perte est totale.
En parallèle la construction du chai débute, non sans souci, principalement à cause des intempéries. Le chai est finalement fini et livré en août 2018.
Octobre 2018, le raisin est là et de qualité ! Très joli millésime qui donnera un Bergerac rouge et un Pécharmant. Premier vin de l’exploitation, l’accueil des vins est très encourageant !
La suite reste à écrire !
L’AOC Pécharmant est un vignoble qui s étend sur près de 435 hectares, des portes de Bergerac jusqu’aux communes de Creysse, Lembras et Saint-Sauveur. C’est le plus ancien vignoble de la région de Bergerac, datant du XIe siècle.
Cette appellation du Bergeracois bénéficie du climat océanique tempéré de la zone. Mais en plus de la douceur des températures, elle profite d’un meilleur ensoleillement (sur un « Pech », c’est-à-dire une colline), sur un côteau sud, ce qui favorise la bonne maturité des raisins et la concentration en sucres. Les vins, rouges uniquement, doivent être élaborés à partir d'au moins trois des quatre cépages suivants : Cabernet franc, Cabernet sauvignon, Cot et Merlot noir.
Le goût typique du Pécharmant vient de la particularité des sols de son terroir, composés de sables et de graviers (dit du Périgord), et qui renferment en profondeur une couche d'argile ferrugineuse appelée " Tran ". C’est un vin puissant, généreux et singulier, d’une grande intensité aromatique et au bon potentiel de garde. Bien vinifiés, certains crus proposent un nez un peu vanillé, une bouche charnue et des notes aromatiques de violette et de réglisse.
Petit domaine de 6.24 ha, où les sols se composent essentiellement d’argile bleue que l’on trouve dans quelques vignobles bordelais, comme Pomerol.
Le plus de ces argiles : leur capacité à conserver l'eau et à la restituer à la plante lors des périodes sèches, tout en assurant aux vignes la contrainte hydrique dont elles ont besoin pour produire des raisins de grande qualité.
Un sol viticole exceptionnel et rare puisqu'on le retrouve seulement sur quelques centaines d'hectares dans tout le vignoble bordelais, à comparer à 30 000 hectares de sols graveleux !
Situé au point le plus culminant de l’appellation, les vignes quant à elle ont été plantées récemment, entre 2003 et 2011, avec des densités qualitatives de 5000 pieds par hectare.
Pour la date de vendange, la décision est prise lorsque le meilleur équilibre entre les sucres, l'acidité, les composés phénoliques et aromatiques et un parfait état sanitaire des raisins sont atteints.
La vendange est égrainée. La rafle, partie ligneuse verte de la grappe, est éliminée et séparée des baies de raisin. Les raisins sont alors foulés afin de faire éclater délicatement les grains et de libérer la pulpe et le jus du raisin, appelé moût.
La vendange foulée est conduite de façon gravitaire vers les cuves de fermentation.
La fermentation alcoolique qui se réalise sous l’action des levures dure en moyenne deux semaines. Il s’agit de la transformation des sucres du moût en alcool. Le contrôle des températures est crucial et va définir le profil des différents vins.
En même temps se réalise la macération. Les matières colorantes et les tanins contenus dans la peau infusent alors dans le moût. Leur extraction est contrôlée par les remontages. Nos vins rouges de garde, par exemple, demanderont une macération plus longue, afin d’obtenir une bonne structure et de garantir leur aptitude au vieillissement.
On procède ensuite à l’écoulage des cuves. On vide chaque cuve de son vin, qui est séparé du marc. Le vin écoulé est appelé vin de goutte.
Le marc est ensuite décuvé puis pressé afin d’en retirer le vin restant. C’est le vin de presse, plus riche en couleur et en tanin.
Peu de temps après, une seconde fermentation, bactérienne, appelée fermentation malolactique, se déclenche. Elle permet de diminuer naturellement l’acidité du vin et de l’assouplir.
Ainsi stabilisé, le vin va débuter sa phase d’élevage, en cuves ou en barriques. Il sera mis en bouteilles après 1 an de stabilisation naturelle.
Le site hukulumbarros.fr est édité par Mickaël Gaulhiac, entreprise personnelle immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Bergerac sous le numéro A 823 553 284. Le numéro SIREN est 823553284 et le siège social est situé à :
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