Un vignoble bio
Le Bio
Nos Cépages
Le malbec pour son côté épicé.
Le cabernet sauvignon pour sa complexité.
Après 6 années d'étude sur la vigne et le vin, et 12 ans en tant que chef de culture sur une exploitation bio, il m'a paru évident de passer mon vignoble en reconversion à l’agriculture biologique.
Mais qu’est ce que le "bio" ?
L’agriculture biologique est un mode de production qui a recours à des pratiques culturales soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l'usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l'emploi d’intrant.
Pour moi c’est avant tout une façon de penser, vivre, et travailler.
La nature est faite d’un tout, où chaque élément joue un rôle : toutes les espèces d’herbes, les arbres, les haies, les insectes, les animaux et la vigne. Je suis en quelque sorte le chef d’orchestre de cet écosystème.
À la vigne, tous les travaux sont soit manuel soit mécanique, aucun désherbant chimique et aucun produit de synthèse. Juste un peu de cuivre et de soufre sur les feuilles et beaucoup de passion et d’amour pour le reste.
Le vin quant à lui se fait naturellement, sans levure ou produit du commerce, certaines cuvées sont sans soufre ajouté, les autres sont bien en dessous des normes biologiques.
Pour une transparence totale envers le consommateur, le domaine est contrôlé et inspecté rigoureusement chaque année par Ecocert, l’organisme certificateur compétent de l’agriculture biologique.
Un bon vin, c'est le travail de toute une année. C'est encore plus vrai pour mes vins biologiques, car je n'utilise pas d'adjuvants ni produits chimiques. La qualité des raisins et de la récolte font la qualité de nos produits bio. Voici un tour des saisons du travail des vignes en agriculture biologique…
La fin de l’automne et l’hiver sont l’époque, de la taille et du tirage des bois de la vigne. En fin d’hiver, il faut refaire les palissages, la « structure » de la vigne (piquets, fils, amarres). Puis c’est le moment où je plie les bois pour les attacher au fil.
Il s’agit également d’une période de travail au chai : travail sur le vin, embouteillage, étiquettage...
Au printemps, la sève remonte dans les bois. C’est le moment de la naissance des bourgeons qui vont donner les nouvelles branches, puis viennent les feuilles, et enfin les fleurs qui formeront les grappes de raisin. Les jeunes pousses restent menacées par le gel jusqu'au mois de mai. C'est aussi la période du travail des sols : labour, buttage, débuttage.
Avec la chaleur, les branches poussent très vite. Il faut canaliser la vigne avec des fils releveurs, la redresser, la couper, tout en entretenant l'enherbement. Il faut éclaircir les grappes pour obtenir moins de volume, mais plus de qualité.
La pluie amène des parasites, champignons... qui s’attaquent à la vigne. Il faut intervenir dans le respect de la nature. Enfin, les pluies violentes et les orages de grêle de la fin de l’été peuvent également être dévastateurs.
La fin de l’été et le début de l’automne sont consacrés aux vendanges, l’aboutissement d’une année de travail. Une année de sueur et de prises de décisions en fonction du temps, des attaques de maladie, des nuisibles. Avec à la clé l’espoir d’une récolte de belles grappes qualitatives et sucrées...
Petit domaine de 6.24 ha, où les sols se composent essentiellement d’argile bleue que l’on trouve dans quelques vignobles bordelais, comme Pomerol.
Le plus de ces argiles : leur capacité à conserver l'eau et à la restituer à la plante lors des périodes sèches, tout en assurant aux vignes la contrainte hydrique dont elles ont besoin pour produire des raisins de grande qualité.
Un sol viticole exceptionnel et rare puisqu'on le retrouve seulement sur quelques centaines d'hectares dans tout le vignoble bordelais, à comparer à 30 000 hectares de sols graveleux !
Situé au point le plus culminant de l’appellation, les vignes quant à elle ont été plantées récemment, entre 2003 et 2011, avec des densités qualitatives de 5000 pieds par hectare.